Quels sont les 6 endroits du corps à être le plus touchés par les TMS ?

Lombalgie, syndrome du canal carpien, tendinite, hygroma du genou… Tous ces maux touchent les articulations, les muscles ou encore les tendons. Leur point commun : Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) ! Nous vous présentons donc tous ce qu’il y’a à savoir sur les TMS dans cet article et quels sont les endroits du corps les plus touchés par ceux-ci.

C’est quoi les TMS ?

L’acronyme TMS  désigne les problèmes musculo-squelettiques. Ils ont un effet sur les structures autour des articulations et se situent le plus souvent dans les membres supérieurs ou le dos. Les TMS affectent la masse musculaire, les tendons, les nerfs… L’aspect professionnel est la première raison de l’apparition des TMS chez un individu.

A lire en complément : Qu'est-ce que le malaise ?

A contrario des syndromes d’épuisement professionnel, comme le Burn out ou le bore out, les TMS sont considérés comme des maladies professionnelles. Ils sont responsables de plus de 87 % des maladies à caractère professionnel ayant conduit à un arrêt de travail ou à une compensation financière, selon l’assurance maladie Amélie. En moyenne, on dénombre plus de 30 000 nouveaux cas par an en France. Les TMS ont un prix considérable pour les entreprises !

Quelles sont les 6 zones du corps les plus touchés par cette maladie ?

De nombreuses parties du corps peuvent être affectées par des troubles musculo-squelettiques, mais les articulations du haut du corps sont les plus touchées, ce qui inclut :

A lire aussi : Comment choisir une paire de lunette ?

  • Les épaules (Syndrome de la coiffe des rotateurs avec une moyenne de 30%) ;
  • L’épicondylite latérale au coude avec 22 % ;
  • Le syndrome du canal carpien au poignet (la main, du poignet aux doigts) avec un taux de 38%

Les membres inférieurs sont aussi touchés par les TMS, notamment :

  • Le bas dos : les lombalgies (7%)
  • Le genou : Hygroma (Bursite) du genou (2%)
  • Les chevilles : Tendon d’Achille (1%)

Elles se manifestent par des douleurs, une perte de force, une maladresse ou une raideur des articulations et des muscles. Ainsi, s’ils ne sont pas détectés, maîtrisés et soignés, les TMS peuvent avoir de graves répercussions . Il s’agit de répercussions psychosociales et corporelles sur la condition physique du travailleur, surtout s’ils sont trop récurrents.

Qu’est-ce qui provoque les TMS ?

Lorsqu’un employé est exposé au risque lié à l’exposition à des TMS, il commence à s’épuiser. Alors que la fatigue dépasse sa capacité de récupération. Il développe donc un déséquilibre musculo-squelettique. Ainsi, au fil des années, et si cette situation persiste, une affection musculo-squelettique se développe. Comme causes liées aux TMS, on note le facteur ergonomique (lié au travail) et les facteurs de risque individuel (lié à la personne).

Les facteurs de risque lié au travail

La configuration du lieu de travail remplit une fonction essentielle dans l’amélioration d’un TMS.

En effet; si la disposition du plan de travail ne permet pas au corps de s’améliorer suffisamment, le risque de développer un TMS lié au travail peut être accru. Une évaluation de la conception du poste de travail peut permettre de repérer les éléments de risque ergonomique présents. Ainsi , les risques de développer un déséquilibre musculo-squelettique principal à une maladie musculo-squelettique seront repérés.

Les facteurs de risque individuels

Les humains sont complexes. Se spécialiser dans un motif unique de TMS réduira le potentiel de création d’une approche de prévention efficace. Les facteurs de risque individuels comprennent entre autres : de mauvaises pratiques de travail, de mauvaises habitudes de santé générales, de mauvais repos et récupération.

Comment soigner les troubles musculo-squelettiques ?

Si la démarche de prévention du TMS intervient trop tard et que le trouble est déjà présent, il est important de le traiter rapidement. Cela va permettre d’éviter que le TMS ne se transforme en pathologie. En effet, laisser une maladie musculo-squelettique non traitée peut entraîner une incapacité partielle. Elle peut entraîner également un handicap pour l’homme ou la femme concerné(e).

Ceci étant, nous vous conseillons de :

Supprimer les facteurs favorisants (gestes répétitifs),

Vous faire prescrire des antidouleurs spécifiques par un médecin (antalgiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens, aspirine.).

De même, portez des orthèses sur les articulations douloureuses afin de mettre les articulations concernées au repos.

ARTICLES LIÉS