L’insert à bois est le système de chauffage le plus utilisé par les ménages. Comparativement aux autres systèmes de chauffage, ils offrent des avantages très intéressants. Au plan économique, il n’est pas onéreux et comble bien les attente de ces usagers. Vous aurez dans la suite de cet article les atouts économiques qu’il offre.
Plan de l'article
Le chauffage au bois : un facteur économique
Les chiffres publiés par l’Ademe ne laissent guère de place au doute : le chauffage au bois a séduit plus de 7 millions de foyers en France. Si cet engouement ne faiblit pas, c’est que la facture d’installation, déjà moins salée que celle d’autres systèmes, s’ajuste parfaitement aux budgets serrés. Mais l’avantage ne s’arrête pas là : en matière de consommation d’énergie, le bois tire clairement son épingle du jeu.
Comparatif des coûts : insert à bois face aux autres chauffages
Pour mieux cerner l’impact sur le portefeuille, voici un aperçu des prix du kilowattheure selon le type de chauffage, sur la base des chiffres de 2012 :
- L’insert de cheminée à bûche affiche 4 €
- Pour un insert à pellets, le coût oscille entre 6,2 € et 7,4 €
- Le gaz propane grimpe à 13,79 €
- L’électricité se situe à 12,60 €
- Le fioul domestique atteint 9,79 €
Face à cette échelle, l’insert à bois s’impose comme une option redoutablement compétitive, à la fois pour l’achat et pour l’usage au quotidien.
Bien choisir son bois de chauffage : un vrai levier pour les économies
Le choix du combustible ne relève pas du détail : la qualité du bois, qu’il s’agisse de granulés ou de bûches, influe directement sur la performance et la rentabilité de l’insert. Un bois bien sélectionné offre une chauffe régulière, et vous évite de nourrir la flamme à répétition. Résultat : moins de passages devant l’appareil, et une dépense maîtrisée sur la durée.
Pourquoi miser sur le bois sec ?
Utiliser du bois sec n’a rien d’un luxe : c’est la clé pour profiter d’une chaleur efficace et préserver la longévité de votre insert. À l’inverse, un bois humide s’avère contre-productif : peu de chaleur, beaucoup de fumée, et un risque accru d’encrassement de l’appareil.
Voici quelques repères concrets pour guider votre choix :
- Un bois fraîchement coupé ou peu séché affiche un taux d’humidité de 40 à 50 %
- Le bois à moitié sec se situe entre 30 et 40 %
- Le taux idéal pour un bois sec : entre 15 et 20 %
Un bois bien préparé ne demande pas d’investissement démesuré. Il suffit de veiller à son taux d’humidité pour optimiser chaque flambée.
Double combustion : la performance au service des économies
La double combustion, aussi nommée postcombustion, change la donne : elle consiste à récupérer et brûler les gaz issus de la première combustion du bois. Cette technologie, récemment arrivée sur le marché, permet de maximiser la production de chaleur tout en réduisant les pertes. Pour les propriétaires d’une petite maison, l’apport est tangible : plus d’énergie dégagée pour une quantité de bois identique.
L’insert à bois s’inscrit donc comme une solution abordable, évolutive, qui s’adapte à la réalité des foyers d’aujourd’hui. Un choix qui ne se limite pas à une simple question de confort : il redessine la relation à l’énergie, la rendant plus sobre, plus maîtrisée. Et dans un contexte où chaque euro compte, ce mode de chauffage trace sa route, loin des effets de mode, porté par la logique du bon sens.

